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Ce qui a un prix n'a guère de valeur (Friedrich Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra)

« ...

En vérité, ce ne sera pas une noblesse que vous puissiez acquérir comme les boutiquiers avec de l'or mercantile ; car ce qui a un prix n'a guère de valeur.

... »

Troisième partie, paragraphe "Des tables anciennes et des tables nouvelles", 12
traduction Geneviève Bianquis, GF-Flammarion, 1969-2006, page 256

Il n'y a pas de monde extérieur (Friedrich Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra)

« ...

Les sons et les mots ne sont-ils pas les arcs-en-ciel et les ponts illusoires qui relient ce qui est éternellement séparé ?
À chaque âme appartient un monde à part ; à chaque âme, chacune des autres âmes est un outre-monde.
[…]
Comment y aurait-il pour moi un hors-moi ? Il n'y a pas de monde extérieur. Mais nous l'oublions dès que vibrent les sons ; qu'il est doux de l'oublier !

 ... »

Troisième partie, paragraphe "Le convalescent", 2
traduction Geneviève Bianquis, GF-Flammarion, 1969-2006, page 271

Amélioration dégradante (Friedrich Nietzsche, Généalogie de la morale)

« ...

Si l'on veut par là dire qu'un tel système de traitement a amélioré l'homme, je n'y contredis pas : sauf à ajouter que pour moi « amélioré» signifie… la même chose que « domestiqué », « affaibli », « découragé », « raffiné », « amolli », « dévirilisé » (donc presque l'équivalent de dégradé...).

... »
 
 Troisième traité "Que signifient les idéaux ascétiques ?", paragraphe 21
traduction Eric Blondel, Ole Hansen-Love, Théo Leydenbach, Pierre Périsson,
GF-Flammarion, 1996, page 161

Être instruit pour apprendre à créer (Friedrich Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra)

« ...

Vouloir délivre, car vouloir, c'est créer ; telle est ma doctrine. Et c'est pour apprendre à créer qu'il faut vous faire instruire !
Et c'est de moi que vous apprendrez d'abord à apprendre, à apprendre bien ! Que celui qui a des oreilles entende !

... » 

paragraphe "Des tables anciennes et des tables nouvelles", 16
traduction Geneviève Bianquis, GF-Flammarion, 1969-2006, page 259

Nécessité, aiguillon de la liberté (Friedrich Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra)

« ...

Rêve où le temps même me paraissait une ironie divine à l'égard de l'instant, où la nécessité était la liberté même, qui se plaisait à jouer avec l'aiguillon de la liberté : – 
 
... »
 
Friedrich Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra - Troisième partie,
paragraphe "Des tables anciennes et des tables nouvelles", 2
traduction Geneviève Bianquis, GF-Flammarion, 1969-2006, page 250
 

Dieu est mort (Friedrich Nietzsche, Le Gai savoir)

« ...

Nouveaux combats. – Après que Bouddha fut mort, on montra encore son ombre durant des siècles dans une caverne, – une ombre formidable et terrifiante. Dieu est mort : mais l'espèce humaine est ainsi faite qu'il y aura peut-être encore durant des millénaires des cavernes au fond desquelles on montrera son ombre. – Et nous – il nous faut aussi vaincre son ombre ! 
 
... »
 
Friedrich Nietzsche, Le Gai savoir – Troisième livre, paragraphe 108
traduction Patrick Wotling, GF-Flammarion, 1997-2000, page 161

Droit au bonheur (Friedrich Nietzsche, Généalogie de la morale)

« ...
 
[les heureux] finiraient un jour par avoir honte de leur bonheur et peut-être se diraient-ils entre eux « C'est une honte d'être heureux ! Il y a trop de misère ! »  … Mais il ne saurait y avoir de malentendu plus grave et plus désastreux que de voir les heureux, les réussis, les puissants par le corps et l'âme commencer à douter de leur droit au bonheur. Foin de ce « monde renversé » !
 
... »
 
Troisième traité "Que signifient les idéaux ascétiques ?", paragraphe 14
traduction Eric Blondel, Ole Hansen-Love, Théo Leydenbach, Pierre Périsson,
GF-Flammarion, 1996, page 141
 
Résonance :
  

Quelle profession choisir ? (Friedrich Nietzsche, Crépuscule des Idoles)

« ...
 
Et partout règne une hâte indécente, comme si quelque chose était irrémédiablement perdu, quand, à vingt-trois ans, un jeune homme n'en a pas fini, et n'a pas une réponse toute prête à la question « capitale » :  quelle profession choisir ? … Une classe supérieure d'hommes, qu'on me pardonne, n'aime pas entrendre parler de « professions », parce qu'elle professe avoir une vocation... Elle a le temps, elle prend son temps, elle ne songe pas à « en finir » — à trente ans, on est encore, au regard de la culture supérieure, un débutant, un enfant.
 
... »
 
Friedrich Nietzsche, Crépuscule des Idoles, "Ce qui manque aux Allemands", paragraphe 5
traduction Jean-Claude Hémery, Gallimard, Folio essais, 1974-2002, page 55
 

Menace sur la confiance en la vie (Friedrich Nietzsche, Généalogie de la morale)

« ...
 
Les éternels misérables, vaincus, humiliés — ce sont eux, ce sont les plus faibles, qui minent le plus la vie des hommes, qui empoisonnent et mettent en question le plus dangereusement notre confiance dans la vie, dans l'homme et en nous-mêmes.
 
... »
 
Friedrich Nietzsche, Généalogie de la morale
Troisième traité "Que signifient les idéaux ascétiques ?", paragraphe 14
traduction Eric Blondel, Ole Hansen-Love, Théo Leydenbach, Pierre Périsson,
GF-Flammarion, 1996, page 139
 

Le poids de toutes choses doit être déterminé de nouveau (Friedrich Nietzsche, Le Gai savoir)

« ...
   
À quoi crois-tu ? — À ceci : que le poids de toutes choses doit être déterminé de nouveau.

... »
 
Friedrich Nietzsche, Le Gai savoir - Troisième livre, paragraphe 269
traduction Patrick Wotling, GF-Flammarion, 1997-2000, page 223

Les disciples ? Des zéros ! (Friedrich Nietzsche, Crépuscule des Idoles)

« ...
 
Comment ? Tu cherches à te multiplier par dix, par cent ? Tu cherches des disciples ? — Cherche alors des zéros !

 
... »
 
Friedrich Nietzsche, Crépuscule des Idoles, paragraphe "Maximes et traits", numéro 14
traduction Jean-Claude Hémery, Gallimard, Folio essais, 1974-2002, page 21
 

Le méprisant (Friedrich Nietzsche, Le Gai savoir)

« ...
 
Le méprisant
Je laisse bien des choses tomber et échapper,
C'est pourquoi vous me dites méprisant.
Mais qui boit à des verres trop
Pleins, en laisse beaucoup tomber et échapper —,
Mais pour autant ne pense pas de mal du vin.
 
... »
 
Friedrich Nietzsche, Le Gai savoir - Plaisanterie, ruse et vengeance, paragraphe 10
traduction Patrick Wotling, GF-Flammarion, 1997-2000, page 37
 

Élément pour la critique des saints (Friedrich Nietzsche, Le Gai savoir)

« ...
 
[Les saints chrétiens] ne supportaient la vie que grâce à la pensée qu'à la vue de leur vertu, chacun était saisi par le mépris de soi. 

... »
 
Friedrich Nietzsche, Le Gai savoir - Troisième livre, paragraphe 150 "Eléments pour la critique des saints"
traduction Patrick Wotling, GF-Flammarion, 1997-2000, page 192
 

Simplicité de la pensée (Friedrich Nietzsche, Le Gai savoir)

« ...
 
C'est un penseur : cela signifie qu'il est expert dans l'art de considérer les choses comme plus simples qu'elle ne sont.
 
... »


Friedrich Nietzsche, Le Gai savoir - Troisième livre, paragraphe 189 "Le penseur"
traduction Patrick Wotling, GF-Flammarion, 1997-2000, page 204
 

Rendre à chacun son dû… (Friedrich Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra)

« ...

Mais comment voudrais-je être rigoureusement juste ? Comment rendrais-je à chacun son dû ? Qu'il me suffise de donner à chacun mon dû.

... »


Friedrich Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra - Première partie, paragraphe "La morsure de la vipère"
traduction Geneviève Bianquis, GF-Flammarion, 1969-2006, page 108-109
 

Aime ton prochain... (Friedrich Nietzsche, Le Gai savoir)

« ...
 
Qu'aimes-tu chez autrui ? — Mes espérances.
 
... »


Friedrich Nietzsche, Le Gai savoir - Troisième livre, paragraphe 272
traduction Patrick Wotling, GF-Flammarion, 1997-2000, page 224
 

La honte (Friedrich Nietzsche, Le Gai savoir)

« ...
   
Qui qualifies-tu de mauvais ? — Celui qui veut toujours faire honte.
Qu'y a-t-il pour toi de plus humain ? — Epargner la honte à quelqu'un.
 
... »


Friedrich Nietzsche, Le Gai savoir - Troisième livre, paragraphes 273-274
traduction Patrick Wotling, GF-Flammarion, 1997-2000, page 224
 

On ne demande pas ses raisons à Zarathoustra (Friedrich Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra)

« ...

"Pourquoi ? dit Zarathoustra. Tu le demandes ? Je ne suis pas de ceux à qui l'on demande leurs raisons.
Mon expérience date-t-elle d'hier ? Il y a longtemps que j'ai éprouvé les fondements de mes opinions.
Me faudrait-il traîner à ma suite une mémoire pleine comme une outre, afin d'avoir toujours toutes mes raisons sous la main ?
(...)"

... »

Friedrich Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra - Deuxième partie, paragraphe "Des poètes"
traduction Geneviève Bianquis, GF-Flammarion, 1969-2006, page 173

Résonance :
Valeur de preuve (Friedrich Nietzsche, Crépuscule des Idoles)
Répondre aux reproches (Pierre Choderlos de Laclos, Les liaisons dangereuses)
 

Les statues grandissent d'être démolies (Friedrich Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra)

« ...

Et quant aux démolisseurs de statues, voici ce que je te dirai d'eux : il n'y a pas pire folie que de jeter du sel dans la mer, et des statues dans la fange.
La statue gît dans la fange de votre mépris ; mais sa loi veut justement qu'elle renaisse de votre mépris plus vivante et plus belle.
Elle se relèvera plus divine, plus séduisante d'avoir souffert ; et en vérité elle vous rendra grâces de l'avoir jetée par terre, briseurs de statues !
Mais voici le conseil que je donne aux Rois, aux Églises et à tout ce qui est affaibli par l'âge et pauvre en vertu : faites-vous renverser, afin que vous reveniez à la vie et que la vertu — vous revienne.

... »

Friedrich Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra
Deuxième partie, paragraphe "De grands évènements"
traduction Geneviève Bianquis, GF-Flammarion, 1969-2006, page 178

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